21 octobre 2005

Les années 80 (encore...)

Les années 1980 sont marquées par l'irruption du sida, une forte montée du chômage et un malaise croissant dans les banlieues. Peur du chômage et sécurité deviennent le centre des préoccupations. Les débats sur la mondialisation et sur la sauvegarde de la langue française sont légions. L'évolution des modes de vie ne se limite pas au développement de la micro-informatique, à l'implantation des Mac Donald's ou à l'ère des méga-stars internationales, comme Madonna ou Michael Jackson. Cette décennie est aussi celle de la libéralisation des médias, de la World Music et des grandes causes humanitaires. L'autorisation des radios libres est une révolution importante dans le mode de la diffusion de la chanson. On assiste à une véritable explosion des radios FM, dédiées à la musique. Tout en multipliant l'offre, elles imposent une segmentation accrue du marché. La programmation musicale n'est plus fédératrice, mais ciblée en fonction d'un genre ou d'un public. Quand à la télévision, la création de la première chaîne musicale popularise un nouveau support de diffusion, le clip. S'ajoute, à ces nouveaux espaces de promotion, l'apparition et l'adoption par le public du compact disc. Un classement des titres par les ventes s'impose et c'est la naissance du Top 50. La décennie s'ouvre avec la mode New Wave dont Indochine devient, en France, le groupe phare. Ce courant musical se caractérise par un son clair, des synthétiseurs et des voix désincarnées. Le bref mouvement punk laisse, néanmoins, des traces durables avec l'apparition du rock alternatif. Ce dernier est représenté par des groupes comme Les Béruriers Noirs, Les Garçons Bouchers, La Mano Negra, les Négressses Vertes ou Rita Mitsouko. Le phénomène musical marquant des années 1980, reste l'explosion de la World Music avec un grand engouement pour la musique africaine: "Yeke yeke" de Mory Kante, "Asimbonanga" de Johnny Clegg ou "Sweet fanta dialo" d'Alpha Blondy. Grand intérêt aussi pour le zouk des Antilles avec Kassav, par exemple, et pour le raï avec Khaled. La Fête de la Musique sert de résonance à cette sono mondiale. Mis à part un atypique "Chacun fait ce qui lui plaît", le phénomène rap ne commence à gagner la France qu'à la fin de la décennie.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour M Hénin, vous étes un prof génial je vous adore tous le monde vous adooooooooooooore lol Bisou
Hassania

Anonyme a dit…

c vré hassania ta réson! vou étes tro sympa en plus vou chanté tro tro bien! domage ke lané prochène on par o licé, on poura plu fère une corale com celle kon fé en smomen! c tro tro bien! adélia

Anonyme a dit…

on vous adore surtout moi persone ne va manpecher de vous adorer mdr
ma chanson prefere cest pense a moi
1000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000bisous a bientot vivement la rentrer